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histoire de l'abbaye des écharlis

Du monastère[1] viennent sans doute : le grand chapiteau qui sert de base à la croix du cimetière et le beau pilier formé d’un faisceau de huit colonnettes du xiiie siècle à crossettes et feuillages appliqués qui est surmonté d’une croix de fer et se trouve à l’entrée du chemin de Villefranche aux Écharlis.



Existe encore le portail d’entrée « qui est formé d’un bâtiment percé d’une large arcade ogivale surbaissée de 4 mètres environ de largeur et de 12 mètres de profondeur, en briques portant sur des piliers de silex d’appareil moyen, à tailloir carré, construit au milieu du xiie siècle », Une

  1. Il y a, provenant des Écharlis : chez M. Lebègue, aux Barbets, hameau de Villefranche, une plaque de cheminée portant la crosse et la mître ; chez M. C. Collon, demeurant au bourg de Villefranche, une pierre où sont gravées une crosse et une mître et plusieurs cheminées en pierre sculptée ; dans l’église de Douchy, les stalles du chœur et probablement deux gravures représentant un moine en costume blanc et un moine en costume noir, et peut-être aussi, dans l’église de Montcorbon, une statue de N.-D. de Pitié. Sur un des grès qui servent de pont entre la Charderie et l’étang de Couffreau sur le ruisseau qui vient de l’étang de Ro-