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histoire de l'abbaye des écharlis

communes de différentes couleurs, 1 chappe blanche, 1 chappe violette, 2 chappes noires, 2 dalmatiques, 1 drap mortuaire et dais garni, 6 processionaux, 4 psautiers, 2 antiphonaires, 3 graduels, 5 missels, 6 grands chandeliers de cuivre, 8 petits, 6 chandeliers de bois doré, 1 bénitier de cuivre, 1 lampe de cuivre, 1 fauteuil rouge tapissé, 1 horloge et 4 cloches.

« Linge. — 9 aubes, 10 amicts, 18 nappes d’autel dont à dentelle, 2 petits surplis, 8 corporaux, 4 cordons, 10 lavabos et 24 purificatoires.

« 25 paires de draps de maître, 22 douzaines de serviettes, 14 nappes de table, 2 toiles d’oreillers, 14 paires de draps de domestique, 50 torchons, 18 tabliers de cuisine, 12 nappes, 1 charroire, 1 pièce de toile de 56 aulnes. »

Sept mois après, François Cuissard, administrateur du district de Joigny, vient aux Écharlis en vertu des décrets des 14 et 20 avril 1790 et des lettres du roi du 22 ; sur l’ordre du Directoire du 30 juillet, il procède, les 30 et 31 août, en présence de Nicolas Guillemineau, notaire, fondé de pouvoir de « Mgr Guillaume Barnabé Demauroux », des quatre religieux, de Luc Leriche, maire de Villefranche, et de Jean Sauvet, procureur de cette commune, « à l’inventaire des titres et papiers dépendant de la ditte abbaye »[1].

Il en fait une description beaucoup trop sommaire, sans grande valeur documentaire. Il les mentionne ainsi :

1re Boette. — Une liasse de papiers en langue latine contenant dix pièces du xiiie siècle, la première en datte de may 1209, la dernière du mois de febvrier 1283. » Etc. Les uns appartiennent aux religieux, les autres à l’abbé. Ceux des religieux, en 39 liasses, contenues en 9 boîtes, sont au nombre de 377, sans compter 3 procédures.

L’abbé possède 1.038 pièces et 5 procédures en 131 liasses renfermées dans 35 boîtes.

Le tout est dans une armoire à deux clefs dont l’une est entre les mains de Dom Choppin et l’autre en celles de Guillemineau, régisseur de l’abbé du Mauroux.

Cadet et Cuissard, administrateurs du district, venus aux

  1. Au commencement de cet inventaire, on lit : « J’ai recouvré une partie des titres inventoriés ci-après, en 1842, de M. Hattier, notaire à Villefranche. Signé : Quantin, archiviste. »