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histoire de l'abbaye des écharlis

Quant à du Mauroux, il demande au Directoire» en juillet 1790, une diminution sur des impositions qui lui sont faites à Précy, puis, le 12 août 1791, lui présente les comptes de l’abbaye pour la fixation de son traitement. Le Directoire arrête les revenus à la somme de 15.083 livres et les charges à 090 livres, soit net 14.393 livres, et fixe la pension de du Maroux à la somme de 6.000 livres par an. Une ordonnance de cette somme va lui être faite pour 1790 et une autre de 1.500 livres pour le premier trimestre 1791[1]. Nous ne savons ce qu’il est devenu.


les biens de l’abbaye

En décrétant la suppression des ordres religieux, l’Assemblée Constituante avait ordonné la vente de leurs biens au profit de la nation.

Conformément au décret de l’Assemblée Nationale du 13 novembre 1789, Dom Choppin fournit, le 28 janvier 1790[2], l’état suivant des revenus, charges et biens meubles de l’abbaye.

État général des revenus

Ferme d’Arblay (Cudot) : 00 arpents de terres labourables, louée pour 5 bichets de méteil (mesure de Charny), 20 bichets d’avoine (à quatre cartes), 6 poulets et 3 journées de charrois ;

Ferme des Marquets (Cudot) de 80 arpents, pour 70 bichets de méteil, 20 bichets d’avoine, 6 poulets, 1 porc, 3 journées de charrois ;

Ferme des Chevaliers (Villefranche) de 57 arpents, pour 200 livres d’argent, 12 livres de beurre et 3 journées de charrois ;

    de Saint-Maurice-sur Aveyron, Alphonse Mésange» âgé de 80 ans, parent probablement du religieux. J’ai écrit à M. le Secrétaire de mairie de Saint-Maurice-sur-Aveyron qui trouve deux décès : Julien-André Mésange, décédé le 29 juin 1835, à l’âge de 82 ans ; Julien-André Mésange, fils du précédent, décédé le 4 janvier 1840, à l’âge de 47 ans. Ce n’est ni l’un ni l’autre.

  1. Arch. de l’Yonne, L 825.
  2. Arch. de l’Yonne, série Q, domaines nationaux, abbaye des Écharlis.