visite pas ainsi. Il faut demander l’autorisation au propriétaire.
— Qu’à cela ne tienne ; il ne refuse sans doute pas.
— Il ne dit jamais oui.
— Il ne laisserait pas repartir ainsi des touristes venus de Paris.
— Il en a laissé partir bien d’autres.
— Pourtant, hasarda la comtesse, j’avais entendu dire qu’autrefois la porte était toujours ouverte aux visiteurs.
— Oui, jadis, au temps du comte de Roquemare et aussi un peu avec le dernier propriétaire. Mais maintenant il n’en est plus ainsi : le nouveau possesseur du domaine en a barricadé les portes.
— Et qui est cet homme peu aimable ?
— Wilbur Acferson.
— Quoi, dit la comtesse, le milliardaire américain ?
— Parfaitement, répondit la jeune fille.
— Vous le connaissez sans doute, et peut-être pourriez-vous lui demander de lever pour ma mère et moi l’interdiction d’entrer.
— Il me le refusera certainement.
— Mais, enfin, quelle raison a-t-il ?