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Adèle. Cela n’était pas très brave ; mais Adèle était la seule personne qu’il pouvait atteindre ; il était tenu à garder des ménagements envers le notaire ; quant à son épouse, il lui était difficile, autrement qu’en la trompant, de prendre une revanche sur elle.

Il s’était d’ailleurs bien promis de tromper dame Jeanne, quand ce ne serait que pour ne pas être accusé sans motif.


— Ne faites pas de scandale, dit le Notaire (page 63).

— Ce serait trop bête, se disait-il, de passer pour un mari infidèle sans que cela soit. Il faut que cela soit et cela sera.

« Si Adèle ne veut point y consentir, je trouverai quelque autre qui fera moins la coquette.

Ainsi donc, l’hôtelier était plein de ressentiment contre les trois personnes qui l’avaient berné, et ce ressentiment lui suggérait de noirs desseins.

Une chose aussi l’intriguait :

Pourquoi la servante avait-elle parlé de changements de lits ? Avait-elle donc rejoint d’abord le notaire dans sa