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Après avoir refusé de prendre une lettre que son prisonnier voulait lui remettre pour le maire, le garde champêtre s’en fut rendre compte à ce dernier de sa mission.

Le maire exultait ; il emmena incontinent le garde champêtre chez le maître d’école et là le garde, avec la conscience du devoir accompli, rédigea un procès-verbal à peu près conçu en ces termes :

« Étant à la bifurcation des routes de Grouilly et de Châteauvieux, nous fûmes attaqué par un individu qui se dirigeait vers Grouilly sur un vélocipède, et qui se précipita vers nous en nous insultant et nous traitant de « poteau indicateur ».