une longue habitude. Ma premiére colère passée, je suis revenue à plus de bon sens et je me suis dit que j’avais obéi à un mouvement d’humeur causé par une blessure d’amour-propre.
« Paul ne m’aime plus. Moi non plus. Je m’accoutume sans colère et sans dépit à l’idée qu’il peut en aimer une autre, et même que cette autre soit mon amie Jeanne.
« Il ne faut pas qu’il reste trace entre nous de cette brouille ridicule. Dis à Paul que je ne lui en veux pas, que je m’incline devant le fait accompli.
« Et pour vous le prouver à tous deux, je me ferai un plaisir de vous recevoir chez moi, quand vous le voudrez, « en amis ».
« Sans rancune. Je t’embrasse.
Cette missive terminée, l’ancienne maîtresse de Paul en fit une autre à l’adresse de son ex-amant.
Elle emprunta cette fois le ton langoureux d’une amie