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loient plus continuer de vivre avec elle. La nourrice exprima la même antipathie, mais elle ajouta que pour rester auprès de moi, elle consentiroit, s’il le falloit, à passer sa vie au milieu des démons.

Quand on ne faisoit que se moquer de ses méprises, elle le supportoit gaîment ; mais si on lui reprochoit de m’avoir fait courir des risques en se montrant à la porte du parc de Sherwood, elle répondoit :

Et tandis que chacun le regardoit comme mort, qui est-ce qui en a pris soin ?

À cela il n’y avoit pas de réponse. Et ils ne pouvoient lui pardonner de les avoir réduits au silence par sa présence d’esprit. Je la protégeai aussi long-temps que je le pus ; mais enfin pour avoir la paix je cédai aux de-