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pentir et sa reconnoissance. Le matin, à mon réveil, on me remit à mon tour une lettre d’elle, qui étoit conçue en ces termes :

« Depuis que je vous ai vu, le capitaine Crawley m’a convaincue que j’étois sa femme aux yeux de Dieu ; en conséquence, je demande le divorce ; votre conduite depuis notre mariage me prouve que vous le desirez, quelles que puissent être d’ailleurs vos raisons pour prétendre le contraire. Avant que cette lettre vous arrive, je serai hors de votre pouvoir ; ainsi ne vous donnez pas la peine de me poursuivre, elle seroit inutile. »

Signé, A. Crawley.

La lecture de ce message m’ôta tout desir de retrouver et de sauver lady Glenthorn. Je me prêtai au divorce