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me mettre dans un fauteuil ; mais dans ce moment, l’indignation me donna une telle force, qu’au grand étonnement d’Ellinor je me levai, et que, sans lui permettre de me suivre, je gagnai un escalier dérobé qui conduisoit à l’appartement de lady Glenthorn. J’ouvris brusquement la porte secrète du cabinet de toilette qui étoit fort en désordre. Une femme étoit sur ses genoux, occupée à faire un paquet. Lady Glenthorn assise devant une table avoit sous les yeux des lettres ouvertes, et tenoit à sa main un collier de diamans, elle fut effrayée comme si un fantôme étoit apparu ; la femme de chambre poussa un cri, et courut brusquement vers une porte pour fuir, mais la porte étoit fermée. Lady Glenthorn resta pâle et immobile, jusqu’à ce que j’approchasse,