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avoit pas un domestique dans son bon sens. Après bien des difficultés, je m’empare à la fin d’une échelle ; me voilà dans la chambre de Jhonny, et quel spectacle pour moi ! un cadavre ! et comment le retirer des décombres ? Je n’en savois rien, j’étois hors de moi-même, et je ne sais pas comment on s’y prit pour me faire descendre. En revenant à moi, je me trouvai couché sur le pavé de la cour ; autour de moi tout étoit pleurs et confusion, et les flammes s’élevoient plus haut que jamais. Mais à quoi bon raconter tout cela ? En deux mots, il ne reste du château que des pierres ; et je m’en consolerois bien vîte, si l’on me rendoit mon Jhonny, tel qu’il étoit dans notre bon temps. Mais puisqu’il est mort, c’est fait de moi. Comme vous avez épousé mademoiselle