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tage. J’ai promis à madame Delamère que jusqu’à ce moment vous ne feriez aucune tentative pour voir sa fille ; elle m’a déjà blâmée de vous avoir laissé trop de facilité pour vous voir mutuellement quand vous séjournâtes il y a quatre ans en Irlande. Peut-être j’agis en effet imprudemment, mais votre conduite m’a sauvé de mes propres reproches, qui sont les seuls que je redoute. Je vous répète ce que j’ai déjà dit de la persévérance, et puisse le succès qu’elle mérite la couronner un jour ! Si j’ai bonne mémoire, ce sont là les paroles expresses de mademoiselle Delamère le jour où elle vous fit ses adieux. »

Effectivement je ne les avois pas oubliées, et la voix encourageante de mon ami qui me les répétoit, fit dès ce moment évanouir de devant mes