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participer aux joies barbares et magnifiques du château de Glenthorn. Chaque fois qu’elle entendoit parler de quelque extravagance de lady Glenthorn ou de moi, et malheureusement il y avoit matière, elle se disposoit à la surpasser. Ses diamans, ses perles, sa parure auroient excité la jalousie du Russe le plus gâté par la fortune. Vêtue de la manière la plus ridicule, cette descendante de rois savouroit les plaisirs de la table jusqu’à ce que, devenue incapable de porter le diadême, elle fût transportée dans sa couche par quelqu’un de ses plus humbles sujets. Les vols qui avoient lieu durant ces interrègnes étoient considérables, mais les joyaux de la couronne étoient remplacés aussitôt que dérobés. Pendant ce temps-là, on regardoit le pauvre Christy comme un misérable qui n’a-