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Parmi le petit nombre de plaisirs qui diversifioient un peu à cette époque l’uniformité de ma vie studieuse, je dois mentionner les lettres assez fréquentes que je recevois de Lady Géraldine et de son époux qui étoient toujours dans l’Inde. Monsieur Devereux étoit lié avec la plupart des hommes distingués dans le barreau de l’Écosse ; ces hommes joignoient au savoir de leur profession, beaucoup de connoissances littéraires, et une grande élégance de mœurs. Il écrivit à ces amis d’une manière si pressante en ma faveur, qu’au lieu de me trouver étranger dans la capitale de l’Irlande, je n’eus qu’à me garantir d’un trop grand nombre d’invitations qui auroient pu me distraire de mes travaux.

Ces hommes de loi m’honorèrent d’une attention toute particulière, et