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grand honneur que j’aie reçu de ma vie, la permission qu’il m’a accordée de l’appeler mon ami. Mais mettons de l’ordre dans ma narration.

Lord Y***, pendant la première demi-heure de notre conversation, crut parler effectivement au comte de Glenthorn. Il me remercia des avis que je lui avois donnés sur le caractère de M. Lyddell. Il eut la bonté de me remercier aussi de l’avoir mis à même d’apprécier mon propre caractère, et de se convaincre que j’avois été mal jugé par ceux qui prétendoient que mon seul mérite se bornoit à de la richesse et à des titres. Ce compliment me fit plus de plaisir qu’il ne pût s’imaginer.

« Mon caractère, lui dis-je, puisque vous m’encouragez à parler librement de moi-même, mon caractère a été