Page:Edgeworth - L Ennui.djvu/490

Cette page a été validée par deux contributeurs.

lire m’a portée à commettre une mauvaise action ? Toute ma consolation étoit de croire que vous étiez heureux ; et maintenant qu’allez-vous devenir ? Est-ce à pieds que vous partirez ? »

Ses idées s’égarèrent de nouveau.

« Quelque part que j’aille, lui dis-je, vous viendrez avec moi. Vous êtes ma mère, et maintenant que votre fils a fait ce qu’il jugeoit honnête et équitable, il prospérera dans le monde, et sera vraiment heureux. Vous serez heureuse aussi, puisque vous n’avez plus rien à cacher. »

« Il est trop tard, me répondit-elle, il est trop tard ; j’ai souvent dit à Christy que je mourrois avant votre départ, et vous verrez que cela arrivera. Que Dieu vous bénisse ! priez-le de me pardonner. Aucune des mères