du matin, mon cher, comptez-vous partir ? Il vaut mieux que ce soit de bonne heure. Sera-ce avec votre voiture ? Je la vois dans la cour ; mais je croyois que vous la laisseriez, avec le reste, au légitime héritier. Je n’ai pas des idées bien claires là-dessus, et puis qu’est-ce que cela fait ? »
Ses idées confuses erroient d’un objet sur un autre. En vain je cherchai à rappeler sa raison, en lui parlant de ses intérêts personnels ; de la maison dont la jouissance lui étoit assurée pour sa vie, et de la promesse qui m’avoit été faite que toujours elle seroit traitée avec tendresse, et que jamais elle ne manqueroit de rien. Elle paroissoit m’écouter, mais elle montroit par ses réponses qu’elle ne m’avoit pas compris, et chaque fois que je cessois de parler, elle faisoit la même question :