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Je crus qu’il étoit à propos que je parlasse clairement de mes affaires à M. M’Léod ; il étoit le seul qui pût me fournir une liste exacte de mes dettes. De plus, je désirois le recommander en qualité d’agent au nouveau comte, qui ignoroit tout à fait le monde et les affaires, et qui, devenu très-opulent, alloit être entouré d’un troupeau des plus grossiers flatteurs.

Quoique peu disposé à l’étonnement, M. M’Léod ne put s’empêcher d’en témoigner, quand il apprit que Christy O’Donoghoe étoit le vrai comte de Glenthorn. Mais je n’acheverois pas cette histoire si je voulois décrire toutes les surprises qu’occasionna mon changement.

Il fut statué que M. M’Léod seroit maintenu dans sa fonction d’intendant, et, pour son honneur, je dois faire obser-