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seroit de m’avoir changé en nourrice ; et quoique cette action soit condamnable, elle étoit si naturelle ! Qui ne l’excuseroit d’avoir donné la préférence à son propre sang ! Mais on ne peut pas être plus affligée qu’elle. Elle est à la maison qui pousse des cris déchirans. La douleur lui brise le cœur. J’ai beau lui dire qu’il est inutile de se repentir d’une chose une fois qu’elle est faite, et que puisque je lui pardonne, personne n’a rien à lui reprocher ! Certainement elle gardera sa ferme et sa maison, et ne manquera jamais de rien. J’espère que vous serez tranquille sur cet article, et que vous serez persuadé de mon exactitude à remplir soigneusement toutes vos volontés. »

C’est avec plaisir que je recueille ici toutes les preuves de la bonté du cœur