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duite me procuroit une secrète satisfaction ; et les plaisirs que me faisoit goûter ma conscience étoient plus vifs que tous ceux que j’avois jamais dus à mes richesses.

Le jour fixé pour la détermination de Christy arriva. Je devinai, au premier mouvement de son épaule, quel étoit le parti qu’il avoit adopté.

« Eh bien Christy ; je vois que vous voulez devenir Comte de Glenthorn. Vous êtes bien aise maintenant que je ne vous aie pas pris au mot et que je vous aie donné un mois de répit. »

« Milord, vous avez toujours été très-prudent ; » mais ajouta-t-il en se balançant gauchement sur ses jambes : « si j’ai changé d’avis, ce n’est sûrement pas pour moi ; c’est en considération de mon fils Johnny. »

— « Mon cher ami, vous n’avez be-