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répondrai tout comme aujourd’hui. Il faudroit que je fusse bien ingrat pour vous causer encore de la peine après tout ce que vous avez déjà fait pour moi et les miens. Pourrois-je oublier jamais que vous avez exposé votre vie dans le temps de l’insurection. Non, jamais je ne me résoudrai à vous dépouiller de votre fortune.

— Ne pensez point à la reconnoissance que vous me devez. Je suis loin de vouloir abuser des nobles dispositions de votre cœur. Je ne dois point vous considérer comme mon obligé, et quand je vous ai rendu justice je n’ai fait que remplir un devoir.

— Certainement, Milord, vous méritiez bien de naître homme de qualité.

— Au moins, j’en ai reçu l’éducation. Mais ne nous revoyons pas avant un mois. Adieu.