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On alla pendant plusieurs jours la considérer comme une curiosité chez la marchande qui assura qu’elle avoit veillé plusieurs nuits pour parvenir à former ce brillant assortiment, cette réunion parfaite de richesse et d’élégance. Les joailliers sollicitèrent aussi et obtinrent la permission d’exposer en public, les différentes parures de lady Glenthorn, qui étoient si nombreuses, qu’elle-même ne les connoissoit pas toutes. Peu de temps après notre mariage, quelqu’un lui demandoit à la cour, où elle avoit acheté de si beaux diamans ; je n’en sais en vérité rien dit-elle, j’en ai un si grand assortiment ! Je ne sais si ceux-là viennent de Paris, de Hambourg ou de Londres.

La pauvre créature ! je crois que son premier bonheur en m’épousant, fut de posséder de magnifiques joyaux