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tion de lui. Je vous réponds qu’il fuira loin de son pays, le malheureux ! et qu’il ne vous causera plus de peine. Voilà tout ce que je vous demande, et sûrement vous ne le refuserez pas à votre Ellinor, à votre vieille nourrice qui vous a porté dans ses bras, qui vous a abreuvé de son lait, qui a veillé sur vous pendant de si longues nuits, qui vous a tant aimé ; non jamais personne ne vous aima, ou ne vous aime autant que moi.
— J’en suis bien persuadé, et croyez que j’en suis reconnoissant ; mais, Ellinor, ce que vous désirez est impossible, je ne puis pas le laisser échapper, mais je ferai tout ce qui est en mon pouvoir.
— Certainement rien ne le sauvera, si vous ne le sauvez pas sur-le-champ.