Page:Edgeworth - L Ennui.djvu/420

Cette page a été validée par deux contributeurs.

bilité d’en échapper. Enfin les conjurés se rendirent prisonniers. Je suis fâché de n’avoir pas à raconter une bataille bien sanglante pour ceux de mes lecteurs qui les aiment ; mais il n’y eut pas une goutte de sang répandue, pas une amorce brûlée. Nous les fîmes sortir de leur retraite un à un, en nous assurant qu’ils n’avoient pas sur eux d’armes cachées. Quand ils nous eurent remis toutes celles qu’ils avoient amassées dans la grotte, la question fut de savoir ce qu’on feroit d’eux. Comme il étoit trop tard pour les examiner et les confier légalement à la prison du comté, M. M’Léod opina pour qu’on leur fît passer la nuit dans l’endroit qu’ils avoient choisi eux-mêmes. En conséquence nous les replaçâmes dans leur souterrain, après avoir apposé des gardes à chaque