Page:Edgeworth - L Ennui.djvu/392

Cette page a été validée par deux contributeurs.

semblable, bientôt il s’en repentiroit. Un M’Léod, milord, en plaisantant ou sérieusement, rougiroit d’écrire une lettre à laquelle il ne voudroit pas mettre son nom. Il se garderoit encore avec plus de soin, de dire ou d’écrire quelque chose qu’il ne pourroit pas avouer. Votre très-humble serviteur milord Glenthorn. » Il fit une humble révérence et partit.

Je l’appelai, je le suivis jusqu’à l’escalier. Je voulus m’expliquer et m’excuser ; mais vainement, c’étoit la première fois que je l’avois vu fâché.

— C’est fort bien, milord, c’est fort bien ; puisque vous m’assurez que vous n’avez pas eu l’intention de m’offenser, je n’ai plus rien à dire ; ainsi dormons là-dessus, avant d’en reparler. Je suis un peu plus animé que je ne le voudrois, et vous avez sur moi