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D’abord cette lettre me surprit un peu, mais une demi-heure après, je retombai dans mon apathie. Plusieurs personnes en Irlande avoient reçu des lettres anonymes, et j’étois las d’en avoir entendu parler durant la révolte. Ceci pouvoit n’être qu’une attrape, ou un tour combiné par ceux qui désiroient que je quittasse l’Irlande. Je m’ennuyai bientôt d’y penser ; de retour chez moi, je brûlai la lettre, bien résolu de ne plus m’en occuper. Le lendemain arriva d’Angleterre la réponse de mon intendant ; Kelly ne fit plus de difficulté, quand je lui ordonnai de se tenir prêt à partir dans trois jours. Cela me confirma dans l’idée que cette lettre n’étoit qu’une malice ou une plaisanterie. M. M’Léod étant venu me faire ses adieux, je lui en parlai légèrement et en termes va-