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lady Kildangan à consentir à leur mariage. Arrivé au château de Glenthorn, je reçus une lettre de remercîmens de la part de monsieur Devereux ; à cette lettre étoit joint un post-scriptum de lady Géraldine qui me témoignoit le plaisir qu’elle ressentoit à voir justifier l’opinion qu’elle avoit toujours eue de moi. Elle n’en éprouvoit, disoit-elle, aucune surprise ; car elle et son ami étoient depuis long-temps persuadés qu’il ne manquoit que l’occasion et un motif au lord Glenthorn, pour lui faire révéler ses grandes qualités au monde, et ce qui étoit plus difficile, à lui-même. Quelques jours après, ils quittèrent l’Irlande et partirent pour l’Inde.

Je me sentis plus digne de ma propre estime ; je me complaisois dans l’opinion satisfaisante que j’avois de