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je me rase, j’envoye au courier retenir des chevaux à chaque poste, je pars pour Dublin, et je trouve milord O’Toole qui venoit d’y arriver. Quoique peu accoutumé au langage et aux formes diplomatiques, j’en connoissois à-peu-près la marche et les ressorts. J’abordai franchement la question et je prouvai à ma partie qu’il étoit de son intérêt d’appointer ma requête. En témoignant le désir que les bourgs sur lesquels j’avois de l’influence, prêtassent la main au gouvernement sur une question où la majorité étoit souhaitée, j’obtins pour mon ami la faveur qu’il méritoit. Avant que je quittasse milord O’Toole, le capitaine Andrews son aide-de-camp avoit reçu l’ordre d’annoncer à monsieur Devereux sa nomination. J’ai sous les yeux une copie de la pre-