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livrai à la douceur et à l’amertume de mes pensées, après avoir défendu qu’on me dérangeât pour quelque sujet que ce fût. Tandis que j’étois plongé dans mes rêveries, un de mes domestiques, Irlandais à moitié fou, et qui pour cela, s’arrogeoit plus de liberté que ses camarades, se présente brusquement à moi, et me dit :

« Milord, ne vous en déplaise, mais malgré tous les gens qui sont là-bas, j’ai cru qu’il était de mon devoir de vous avertir des nouvelles qui courent le pays. Tout est sens-dessus-dessous dans le château d’Ormsby ; ils ne s’entendent plus l’un l’autre, c’est une confusion. Ils disent que c’est à l’occasion d’une parole qui a été rapportée par miss Clemmy Ormsby, et qui a mis en fureur milord O’Toole, que lady Géraldine a traité de patte de