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lement à cette imaginaire nécessité.

Pendant tout ce temps, j’étois l’objet de la jalousie de toutes mes connoissances : j’étois effectivement bien plus digne de leur compassion. Sans travailler, il est vrai, sans m’imposer la moindre gêne, je possédois ce dont une foule d’autres manquoient ; mais il ne me restoit rien à desirer, rien à attendre. Propriétaire d’une immense fortune, j’y joignois des honneurs et des titres plus que suffisans. Aurois-je pu m’occuper du soin de mes vêtemens, de ma dépense journalière, de mille détails domestiques qui intéressent et remplissent la vie d’une foule de jeunes gens d’ailleurs fort distingués, mais qui n’ont pas le malheur d’être nés avec des richesses exhorbitantes. La plupart de mes camarades avoient à se plaindre de