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qu’on a coutume de donner aux ouvrages d’une dame en présence de leur auteur. Lady Géraldine et moi nous nous tournions vers la poëtesse, pour lui adresser notre compliment, lorsque nous nous aperçûmes qu’elle, et toute la compagnie s’en étoient allées.

Ils sont tous partis, s’écria lady Géraldine, et les voilà qui se dirigent vers le temple de la folie. Lady Kilrush, comme vous le savez, est trop modeste pour rester exposée à nos éloges. Mais j’aime à rire de l’affectation. Milord, rappelez-la, et vous verrez la timide personne, au milieu de tous les embarras de sa feinte modestie, se laisser dire qu’elle est une dixième Muse. Mais courez vîte, Milord, ou vous ne pourrez plus les atteindre.

Dans aucune circonstance, je crois