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duisent tant d’effet en Irlande ; mais je parie qu’elles ne sont peut-être pas connues en Angleterre. »

Je confirmai son opinion, par mon témoignage, et j’opérai sur-le-champ une révolution dans les esprits. Tout-à-coup, l’empire de mesdames Norton et Hauton fut ébranlé jusques dans ses fondemens, et je ne sache pas qu’il ait jamais repris aucune consistance.

La chaleur des expressions de lady Géraldine, dans cette occasion, et dans beaucoup d’autres, réveilla dans mon cœur, des sentimens assoupis ; je fus averti de ma dignité d’homme, et je commençai à croire que je valois mieux que ces méprisables automates, parmi lesquels j’avois été jusqu’alors rangé.

Un jour, lady Kilrush avec ce ton