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ment, dans mon imagination, ce dernier plan, un matin, je reçus la visite du jeune Ormsby, qui vint me presser d’aller passer de nouveau quelques jours, dans son château. Je cédai à une invitation qui s’accordoit avec mes désirs. Quand j’arrivai, les dames étoient à leur toilette, à l’exception de miss Bland qui, chargée de faire les honneurs, me reçut, ainsi que d’autres hommes, dans la bibliothèque, avec son éternel sourire. Partout où alloit miss Bland, elle devenoit tout de suite l’amie de la maison, et l’on se reposoit volontiers sur elle, du soin de recevoir les hôtes. Comme représentant lady Ormsby, elle me parla poliment de tous les riens du jour, et des changemens qui s’étoient opérés sur la scène, toujours mouvante, du château qu’elle habitoit.