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J’entrai donc, mais je l’avouerai à ma honte, tout ce que je remarquai, ce fut que les meubles avoient l’air d’avoir servi depuis long temps, sans être détériorés. Chacun continua son travail, avec attention et simplicité ; mais ce tableau ne me frappa que médiocrement. Le goût du perfectionnement s’étoit fort refroidi en moi, et quoique réjoui un moment du spectacle que m’offroit cette réunion d’enfans heureux, ces idées sortirent de mon esprit, en retournant chez moi. Je résolus cependant, de surpasser un jour, tout ce qu’avoit fait M. M’Léod, et certes, mes moyens étoient plus grands que les siens. La jalousie avoit encore plus de part dans cette résolution, que la générosité.

Avant que j’eusse arrangé seule-