Cette page a été validée par deux contributeurs.
CHAPITRE X.
Ce fut en vain que j’essayai après
mon retour de prendre quelque intérêt
à mes affaires domestiques ; le silence
et la solitude de mon château me parurent
insupportables, en comparaison
du mouvement qui animoit la brillante
habitation d’Ormsby. Il y eut
dans ma vie un vide complet pendant
une semaine entière, durant laquelle je
ne fis, ne pensai, ou ne dis rien dont je
puisse me souvenir, si ce n’est cependant
une promenade où, par politesse,
j’accompagnai M. M’Léod. Il vint me
voir avec le même extérieur et avec
les mêmes idées dont il m’avoit déjà
tant fatigué avant mon départ pour le
château d’Ormsby. Il commença par