mécontente, et comme, dans ces occasions, elle ne faisoit point de quartier, « Tout le monde, dit-elle, soutient que ma mère est fort adroite ; et je le croirois, si tout le monde ne me l’assuroit. Si elle étoit plus adroite, on en parleroit moins. »
Elle reprit avec moi son air dédaigneux. Je n’en comprenois pas la raison. Étoit-ce orgueil, étoit-ce coquetterie ? Elle avoit rougi d’une manière frappante, quand sa mère avoit dit : Géraldine, votre temps viendra.
Après une semaine de séjour au château d’Ormsby, je résolus de prendre congé. Quand j’annonçai cette résolution, on me fit les instances les plus aimables. Lady Ormsby et sir Harry, me pressèrent vivement de rester encore quelques jours ; chacun sembloit le désirer, à l’exception de