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riez tout de suite rédiger vos précieux matériaux.

S’étant ainsi débarrassée de l’illustre écrivain, elle se mit à rire de tout son cœur. Vous figurez-vous, dit-elle, de graves Anglais, s’instruisant dans le livre de mon cousin, et avalant toutes les sottises qu’il contiendra ?

Lord Kilrush, lui représenta qu’il y avoit de la cruauté, d’induire ainsi en erreur, et l’écrivain et le public. Mais elle n’en rit que plus fort. Croyez-vous, dit-elle, que je veuille tromper ni l’un ni l’autre ? Je me propose de leur rendre service à tous deux. Quand mon cousin sera sur le point de nous quitter, quand il aura emballé son précieux livre, je lui découvrirai la vérité ; je lui dirai que tout ce qu’il a ramassé sur l’Irlande, est un tas de rêveries, et je lui démontrerai