Page:Edgeworth - L Ennui.djvu/23

Cette page a été validée par deux contributeurs.

tique le plus difficile n’y eût rien pu trouver à reprendre. L’art et la nature judicieusement combinés brilloient d’un éclat égal dans cette délicieuse habitation. De riches plantations, des arbres majestueux étendoient leur épais feuillage… Mais épargnons cette description à nos lecteurs ; je me souviens que je tombai de sommeil en écoutant la lecture d’une ode qu’un poëte avoit composée sur les beautés de mon parc de Sherwood. Mes yeux se familiarisèrent bientôt avec ces beautés, et le plaisir d’être propriétaire de ces lieux enchanteurs fut bientôt émoussé. Les passans, les étrangers, les gens du peuple, qui, une fois par semaine, venoient se promener dans mes jardins, en jouissoient sans comparaison plus que moi. Deux mois après mon arrivée dans ma de-