qu’il s’étoit élevé quelques différens entre son intendant, M. Hardcastle, et mes vassaux ; et elle saisit la première occasion qui se présenta, pour me témoigner le désir de vivre avec moi sur le ton de l’amitié.
Lady Ormsby venoit d’arriver à sa campagne, avec une société nombreuse et élégante, moitié d’Anglais, moitié d’Irlandais. Lord Kilrush et son épouse, lady Kildangan et sa fille, lady Géraldine ; madame O’Connor, veuve passablement rusée ; la brillante lady Hauton, l’intéressante dame Norton, séparée de son époux, mais non point divorcée ; la joyeuse mademoiselle Bland, les trois demoiselles Ormsby, mieux connues sous le nom des trois Grâces de Swadlinbar ; deux aides-de-camp du gouverneur de Dublin, deux officiers-généraux, arrivés au château d’Ormsby, et quel-