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gères disgraces. La chaumière d’Ellinor, que j’avois arrangée avec tant de soin, fut pour moi une source de mortifications. Un jour, je la trouvai assise à côté de son rouet, et entourée des débris des meubles dont j’avois fourni son ménage. Elle chantoit sa chanson favorite :

D’une superbe auge d’argent
Je veux te faire le présent,
À son pourceau chéri disoit certaine femme.
Le pourceau répond en grognant :
Non, non, je n’en veux point, je n’en veux point, madame.

Elle sembloit aussi peu curieuse des agrémens que je lui avois procurés, que l’animal de sa chanson ne l’étoit de son auge d’argent. Ce que nous appelons les agrémens de la