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sur ce qu’il s’en pourroit approprier lui-même. Je compris très-bien cette convention tacite ; nous vécûmes ensemble de la meilleure intelligence, car, tout examiné, il me parut plus commode d’avoir à traiter avec lui qu’avec des usuriers de profession. Ainsi, j’étois complètement maître de ma personne et de ma fortune à un âge où les autres jeunes gens ne peuvent librement disposer ni de l’une ni de l’autre. Mes camarades étoient jaloux de mon sort ; mais cette jalousie même ne contribuoit en rien à me rendre heureux. Je n’étois encore qu’un enfant, et déjà j’éprouvois les symptômes de cette maladie morale, qui brave les ressources de la médecine, et à laquelle on ne peut procurer au prix de l’or qu’un adoucissement passager. La langue anglaise ne nous fournit