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mille, et le lendemain on revenoit à moi avec de nouveaux besoins et de nouvelles instances. Mes fermiers, découragés, me regardoient comme un prodigue insensé, et ils se réunirent pour me demander une réduction dans le prix de leurs baux ou des termes plus longs.

Leur pétition obtint quelque succès auprès de moi, et j’eus encore dans cette circonstance à subir le silence de M. M’Léod. J’avois trop d’orgueil pour lui demander son avis. Je donnai des ordres, et ils furent exécutés. J’accordai à mes fermiers de longs délais ; et après en avoir agi à ma fantaisie, je ne pus m’empêcher de chercher à connoître l’opinion de M. M’Léod.

Je doute, me dit-il, que cette mesure soit aussi avantageuse que vous