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travaillerons à la maison d’Ellinor.

— Au diable les patates et la tourbe ; vous devez faire tout de suite ce que je vous ai dit.

— Milord, nous n’avons point de ciment, les pierres ne sont point encore équarries, puisque cette maison doit être en pierres. Les fondations ne sont pas encore creusées, tous nos chevaux sont occupés à porter du fumier.

Après la tourbe et les patates, venoient les funérailles et les jours de fêtes sans nombre. Les maçons restoient oisifs une semaine, en attendant le mortier ; le mortier à son tour attendoit les pierres. Ensuite, c’étoit le charpentier qui ne pouvoit lui-même rien faire sans un scieur qui étoit allé faire raccommoder ses outils. À mesure que la maison avançoit, c’étoient d’au-