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jeune lorsque je perdis mon père. Je fus confié à la vigilance d’un tuteur, qui, dans la vue de gagner mon affection, ne contrarioit ni mes desirs, ni même mes caprices ; je changeai d’écoles et de maîtres aussi souvent que cela me plut, et en conséquence je n’appris rien ; enfin, je m’attachai à un instituteur particulier, dont la manière de voir étoit parfaitement conforme à la mienne ; il pensoit que tout ce que le jeune comte de Glenthorn ne savoit pas par la seule force de son génie, ne méritoit pas qu’il se donnât la peine de l’apprendre. Avec de l’argent, on se procuroit aisément la réputation de savant ; et d’argent, j’en étois abondamment pourvu. Mon adroit tuteur comptoit, en me laissant dissiper une partie de ma fortune, me rendre facile et coulant