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CHAPITRE VIII.
Je venois de passer une nuit accablante ;
j’avois été poursuivi dans mes
rêves par les demandes et les cris de
tous les importuns que j’avois vus
pendant la journée précédente, lorsque
je fus réveillé par le bruit de
quelqu’un qui allumoit mon feu. Je
crus que c’étoit Ellinor, et l’idée de
ses services et de son affection désintéressés
contrasta agréablement dans
mon esprit avec le souvenir des demandeurs
obstinés qui m’avoient fatigué
la veille.
— Comment vous portez-vous, ma chère Ellinor ? Je ne vous ai pas aperçue de la semaine passée.
Ce n’est pas Ellinor, me répondit une voix inconnue.