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retenu captif dans mon propre château par la foule qui venoit me rendre hommage et réclamer ma protection. En vain, chaque matin mon cheval étoit sellé et bridé ; il ne m’étoit pas permis de le monter. Le quatrième jour, croyant m’être débarrassé de tous les importuns, je fus désagréablement surpris de voir à mon lever une nouvelle multitude de pétitionnaires. Je donnai à mes gens l’ordre de dire que j’étois sorti, et que je ne pourrois voir absolument personne. D’abord, je crus que ces paysans n’avoient pas compris mes domestiques anglais, car ils restèrent constamment à leur poste. À un second message que je leur envoyai, ils me firent connoître qu’ils avoient entendu parfaitement le premier, en répondant qu’ils m’attendroient jusqu’à mon re-