Page:Edgeworth - L Ennui.djvu/135

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Je ne pus m’empêcher de sourire de la simplicité de cette demande. J’allois la presser de m’en faire une plus importante, mais elle entendit venir un domestique, et alors se levant de sa chaise avec rapidité, elle se plaça sur ses genoux, et se mit à souffler le feu avec sa bouche d’une manière très-empressée.

Le domestique venoit pour m’annoncer que M. M’Léod, mon homme d’affaires, m’attendoit dans le salon du déjeûner.

— Me laisserez-vous allumer votre feu tous les matins ? me dit Ellinor toujours agenouillée.

— Eh ! certainement ; vous serez toujours bien venue.

— Alors n’oubliez pas de parler pour moi à ces Anglais, autrement