Page:Edgeworth - L Ennui.djvu/133

Cette page a été validée par deux contributeurs.

— J’ai pris la liberté de regarder pour voir si le feu brûloit ; c’est moi-même qui l’ai allumé, et je n’ai pas osé trop souffler de peur de vous éveiller.

— Entrez donc, Ellinor, entrez.

— Eh bien ! j’entrerai, puisque vous êtes seul. Je n’aurai peur de personne, me dit-elle, voyant que j’étois même sans mon valet-de-chambre.

— Vous ne devez jamais rien craindre tant que je vivrai, Ellinor ; je veux être toujours votre protecteur. Je n’oublierai jamais la conduite que vous avez tenue lorsque j’étois mourant dans le pavillon.

— Oh ! ne parlez pas de cela. Remercions Dieu de ce qu’il n’y avoit pas plus de danger. Maintenant vous voilà bien portant. Vivez de longues années. Il faut que vous ayez été bien