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que créancier. M. Edwards se chargea de terminer avec les honnêtes gens, et sir Térence avec les fripons. Ensorte qu’au moyen de l’argent comptant avancé par les Berryl, et par les redressemens que fit faire sir Térence, le total des dettes fut réduit de près de moitié. Mordicai, qui avait été déjoué dans son abominable plan de devenir seul créancier, réclamait cependant plus de sept mille livres sterlings pour son compte, qu’il avait ainsi grossi, depuis six ou sept ans, par des moyens à lui connus. Il était en tête de la liste, moins à raison de la somme que du danger de la grossir encore par des frais de justice. Sir Térence entreprit de le payer avec cinq mille livres sterlings. Lord Clonbrony jugea cela impossible. M. Edwards ne le jugeait point à propos, parce qu’il assurait qu’en justice on obtiendrait une plus forte réduction ; mais lord Colam-