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venue, et qu’elle n’avait donné son consentement que dans cet espoir, sur cette assurance : il savait qu’elle ne supporterait pas la pensée de le voir entrer dans l’armée. Il restait une chance, et notre héros s’efforça en ce moment de la considérer comme la plus heureuse de toutes ; c’était que miss Nugent épousât M. Salisbury, et s’établît en Angleterre. Il s’attacha à cette idée, comme au seul moyen de sortir d’embarras.

Pour tourner toutes ses pensées vers les affaires, il s’occupa d’accomplir la promesse qu’il avait faite à son père. Il y avait deux grandes choses à exécuter : le paiement des dettes de son père, et le règlement des comptes de l’agent. Dans ce travail compliqué, il fut considérablement aidé par sir Térence O’Fay, et par l’homme d’affaires de sir Arthur Berryl, M. Edwards. Dans une occasion précédente, lord Colambre, agissant